Et la lumière fut !
Comme dans un House Flipper, dans un Ship Graveyard Simulator et autres simulations diverses et variées, Electrician Simulator propose une progression fluide et logique. Vous débutez avec quelques outils, un établi dans votre garage et par la création sur votre ordinateur de votre logo et de votre société. Vous êtes prêt ? Alors c’est parti. Déjà les premiers mails de vos premiers clients affluent. Mais avant, un rapide tutoriel est nécessaire pour vous apprendre les bases de votre métier et de votre sécurité.
Pour cela, vous allez revêtir un casque à réalité virtuelle qui va vous plonger dans une pièce témoin qui va faire office de tutoriel au début du jeu, puis de passage d’examen au fur et à mesure de votre progression. La première chose à savoir, c’est bien entendu que vous devez couper le courant en baissant les fusibles sur le panneau électrique. Mesure de sécurité nécessaire mais… malheureusement pas obligatoire, comme vous allez vous en rendre compte en jouant.
Ensuite, tout dépend de votre mission. Dans Electrician Simulator, vous disposez de deux types de contrats : ceux nécessitant de vous déplacer (et donc de prendre avec vous tout le matériel nécessaire à votre intervention) et ceux que vous devez effectuer depuis votre établi et qui consistent souvent à démonter des objets pour les réparer. A chaque fois, vous obtenez de l’expérience et de l’argent à la résolution de vos missions. C’est ainsi que vous allez progresser dans votre carrière.
Démonter et remonter
La majorité de vos missions consistent à démonter et remonter tout ce qui vous passe sous la main. Bien entendu, pensez à couper le courant. Mais globalement, une fois cela fait, les casses-têtes sont assez simples : on sélectionne, on démonte la prise et ses différentes couches, on dévisse ce qui doit l’être pour atteindre les câbles. Dans le cas des ampoules à changer, il faut faire attention aux ampoules, neuves ou non, et à leur description. Mais il faut surtout penser à en acheter en amont, avant même de bouger de votre garage.
Ça vous paraît flou ? Et bien ça l’est aussi dans le jeu. Les objectifs sont affichés en haut à gauche de l’écran, mais il manque les informations essentielles. Le magasin est disponible depuis l’ordinateur et ce que vous y achetez se retrouve instantanément dans votre inventaire. Vous pouvez utiliser les flèches droite et gauche pour naviguer entre les quatre slots que vous avez entre les mains, visible en bas de l’écran. Concernant le reste de la navigation, elle s’effectue avec ZR : maintenir la gâchette enfoncée vous permet de passer en mode “démontage”, tandis que l’appui simple sur la touche vous permet d’effectuer les différentes actions (dévisser, déplacer, sélectionner un câble, etc.).
C’est aussi là que le jeu souffre d’un problème majeur : la sélection. Le jeu a clairement été pensé pour être joué à la souris. La sensibilité du joystick, alliée à la minutie de certains éléments (les vis par exemple) à placer et déplacer, rend la sélection particulièrement délicate. Et ce, malgré les réglages de la sensibilité dans les menus. Le jeu devient alors difficile à prendre en main inutilement : vous allez passer un certain moment à tenter de sélectionner ce que vous voulez démonter, à essayer de vous en sortir pour analyser depuis votre établi et à réparer ce qui doit l’être.
Pour finir, revenons rapidement sur l’établi. Certaines missions vous demandent de démonter des manettes, drônes et autres engins fonctionnant à l’électricité. Ces contrats sont cependant d’une grande simplicité : il s’agit de tout démonter (les flèches directionnelles peuvent d’ailleurs vous indiquer en surbrillance ce qu’il convient de faire ensuite), de tester tous les composants, de changer ce qui doit l’être, de tout remonter, de faire le test final et de cliquer sur “envoyer” pour finaliser la mission. Facile, ces phases auraient pu être agréables si la sélection des composants n’était pas aussi catastrophique et peu fiable.
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